Autre monde

Publié le par Silane



  • Twilight, le film de Catherine Hardwicke inspiré du roman de Stephenie Meyer ;
  • Isabella Swan, 17 ans, déménage à Forks, petite ville pluvieuse dans l'Etat de Washington, pour vivre avec son père. Elle s'attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville elle-même. Or, au lycée, elle est terriblement intriguée par le comportement d'une étrange fratrie, deux filles et trois garçons. Bella tombe follement amoureuse de l'un d'eux, Edward Cullen. Une relation sensuelle et dangereuse commence alors entre les deux jeunes gens : lorsque Isabella comprend que Edward est un vampire, il est déjà trop tard.
  • Ce qui pourrait être un roman à l'eau de rose, une comédie mielleuse, devient un chef-d'oeuvre : effets spéciaux discrets mais excellents - réalistes - ; un très bon jeu d'acteur ; une ambiguité dans le statut des vampires ( même les méchants ont un peu de bons , et surtout, même les gentils sont avant tout des vampires ) , dans la relation adolescence -fiction ... Vampirisme, métaphore du désir adolescent? Un film à voir ... sûrement.


Incroyable ce que peut faire la technologie - et le moins fascinant n'est pas d'ouvrir à nos consciences une multitude de mondes irréels, fantasmagoriques, ...
Avez-vous remarqué que, lorsqu'on sort du cinéma, l'esprit reste chargé de milles images, de milles sensations, dont on ne peut pas se débarasser avant un long moment? L'histoire qui s'est déroulée sous nos yeux devient le réel, et ce à quoi on aspire. Le vrai monde, notre vraie existence, parait fade, sans saveur - comme si elle avait perdu ses couleurs, comme si c'était elle qui n'existait pas. Voir ce qui n'existe pas - que ça soit dans un film, ou dans un livre - c'est rester humble par rapport à nous-même : ça nous force à revoir notre vision des choses, à ne plus oublier que nos vies ne sont pas grand choses - bien qu'elles puissent être belles, heureuses, ou même palpitantes.

Parfois je me demande... si ces autres mondes qu'on dit fictifs, si ces chimères qu'on pense inventer, n'existent pas vraiment. Si, comme dans ces romans, ces films, on n'est pas des aveugles dans un monde de couleurs, et que tout ce que l'on rêve, imagine, craint - toutes ces créatures, ces magies, ces cauchemars qui hantent les humains depuis que l'homme est homme- n'existe pas, en vrai, autour de nous. Que tout cela ne vient pas du besoin de magie des nos inconscients, mais de réalités qu'on cache sous la forme de légendes, de contes, ...

Parfois j'aimerais pouvoir rêver.
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